ANDAINE - PERCHE

NORMANDIE

Château de Carrouges
 

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Seconde édition de la balade printanière initiée en 2017. L'idée est toujours de permettre la jonction des bretons, des normands et des parigots à une distance raisonnable pour chacun et dans une région sympa pour la moto. Cahier des charges OK avec notre hébergement de Macé, idéalement situé.
Comme l'année précédente, à côté des motards, nos touristes en voiture : Nadine, Géné et Nat pour un projet culturel tandis que nous z'autres, sous la houlette de Merto Bohan, allions semer la terreur sur les routes du Perche et de l'Andaine !
Faut dire que voire débouler une vieille rougne R90S BMW toujours prête à péter un câble... d'embrayage et  chevauchée par un barbare, ça inquiète forcément... la gente bovine. Un coup à faire tourner le lait dans les pis !
Pendant que ces dames se régalaient les mirettes à Mortagne-au-Perche, Merto nous avait entraîné sur les petits rubans jaunes et blancs bordés de vert de la Michelin. Jolies routes viroleuses dans un décor de collines couronnées de forêts, de prés entourés de haies et de taillis, de vallées paisibles et verdoyantes, le tout parsemé de manoirs et de fermes longères.
Un mot rapide sur Mortagne-au-Perche. "Rapide", juste pour dire qu'elle mérite qu'on ne s'y arrête pas en coup de vent. Le syndicat d'initiative a mis en place un "sentier de ville" qui permet de découvrir toutes les richesses de son patrimoine. Ca vaut le coup !
Nous avions donné rendez-vous à "nos femmes" devant le restaurant "Le Relais-Saint-Louis" de Bellême pour une séquence gastronomique. On veut bien rouler mais "on ne rigole pas avec la bouffe". Homomotardus est aussi un homo gastronomicus et ce ne sont pas mes deux compagnons du jour qui me démentiront. En même temps, c'est sûr qu'après un nougat de fromage de chèvre frais aux pistaches, un ris de veau braisé aux grains d'anis et une île flottante au chocolat, on n'est moins enclin à tourner la poignée. Déjà que derrière Merto, on ne dépasse jamais un quart de tour de rotation de la dite poignée, là pour le coup, on allait vraiment se traîner, d'autant que le soleil et les températures plombaient l'atmosphère.
Heureusement qu'une halte bienvenue et rafraichissante dans un bistrot du magnifique village de Saint-Ceneri-le-Gerei allait nous remettre d'aplomb. Et pour terminer la journée, Merto avait prévu de nous faire revenir à Macé par la D908 depuis Carrouges. Une route aux grandes courbes rapides à travers la forêt d'Ecouves, sur laquelle, jadis, dans une autre vie nous avions fait des folies.