BMW R1250 R
Dernière mise à jour
20/09/2024
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JURA - ALPES 2001
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BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
AUVERGNE-RHONE-ALPES
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Un départ sous la pluie |
Le Queyras |
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Ce voyage avait commencé sous la pluie, une belle pluie bien drue que
n'avait pas supporté un des cylindres de la SV de Benoît. Le temps de
comprendre que l'humidité pénétrait par le puits de bougie du cylindre
avant, de tenter un bricolage chez un garagiste peu avenant et nous
étions déjà à la ramasse par rapport à notre chrono : la pause déjeuner
dans la cave-restaurant de "Nelly la motarde", à Beaune, s'en était
trouvé décalé et la dégustation prévue annulée. Pas grave, le repas nous
ayant réconforté et le soleil étant revenu, la route de l'après midi fut
plus légère et nous ralliâmes Mesnay, dans le Jura sans nouvel incident
mécanique et assez tôt pour faire
une petite balade apéritive sur les bords de la Cuisance, pas très loin
de la maison de Pasteur. Nos hôtes nous régalèrent d'une fondue
jurassienne accompagnée évidemment d'un côte du Jura blanc, vin très
typé, récolté sur les marnes bleues et les graviers des côteaux du Jura
et qui selon un dicton local... fait marcher droit :
"L'arbois, plus t'en
bois, plus tu vas droit !"
La première véritable étape jurassienne allait nous permettre de rallier
Longevilles-Mont-D'Or dans le Doubs par des routes, que l'arbois ne
parvint pas, pour notre grand plaisir, à rendre... droites.
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Le caprice de miss SV
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Gîte de Mesnay |
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Le Jura est une montagne aux reliefs variés, qui réserve de belles
surprises au promeneur. La vallée du Doubs en est un bel exemple :
parfois large et parcourue par des méandres paresseux, parfois encaissée
comme à Saint-Hyppolyte ou bien impressionnante au fameux Saut du
Doubs. En
remontant la vallée après Saint-Hyppolyte, on passe en Suisse et un
arrêt s'impose dans la belle ville médiévale de Saint-Ursanne, qui était
en fête le jour de notre passage. Tous les deux ans, en juillet, la
ville organise des "Médiévales", trois jours pendant lesquels les
habitants font revivre le moyen âge avec ses tournois, ses jongleurs,
ses cracheurs de feu, ses processions en l'honneur de Saint Ursanne...
Un site pour en savoir plus :
http://www.medievales.ch
En sortant de Pontarlier (enfin, en essayant d'en sortir en ne suivant
surtout pas les panneaux "Toutes directions") on ne peut pas ignorer la
forteresse de Joux, le "Haut Koenigsbourg" jurassien en quelque sorte,
placé à l'intersection de voies de communication hautement stratégiques.
Dans le château, un escalier en colimaçon très spectaculaire.
Voir le site :
http://chateaudejoux.com
Depuis Longevilles, belles promenades pédestres possibles sur le Mont
d'Or, nommé ainsi en raison d'une légende locale qui dit qu'un jeune
berger, voyant un mouton disparaître dans un fourré, le suivit et
découvrit l'entrée d'une grotte contenant un trésor, dont il ne révéla
jamais l'emplacement. Si ça vous tente...
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Mortaux |
Escalier du château de Joux |
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Une étape de
transition entre Jura et Alpes par les fameux lacets de Septmoncel qui
dominent Saint-Claude, ville industrielle un peu triste, et le non moins
célèbre col de la Faucille d'où on peut avoir un panorama assez
exceptionnel sur le lac Léman, à condition toutefois de faire un petit
kilomètre sur la route de Genève jusqu'à une aire aménagée dans une
grande courbe.
J'aime bien la route qui mène à Bellegarde. Elle empreinte la vallée de
la Valserine, qui prend par endroit des allures de défilé. Dans ce
coin du Jura, Géné et moi, avons nos habitudes dans un petit hôtel :
"Les Erables", situé à Embossieux, avec un souvenir ému d'une truite au
bleu de Gex arrosée d'un Arbois assez fabuleux. Le patron a changé sa
carte mais il fait toujours de la bonne cuisine jurassienne. On quitte
le Jura du côté de Bellegarde qui nous a laissé un souvenir contrasté :
un bon parce que nous y avions trouvé un concessionnaire Suzuki disposé
à monter une bavette de protection sur le SV et un mauvais pour la
piètre prestation d'un des rares restaurants ouverts. Mais c'était pour
mieux apprécier le dîner pantagruélique qui nous attendait à l'hôtel de
Saint-Colomban, au pied du col du Glandon.
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Le Châtelard |
La fameuse bavette |
La joyeuse équipe |
Faudrait pas user les repose-pieds |
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Du col à gogo ! Ca pourrait être le résumé de cette
étape. Avec dans l'ordre : le Glandon sous la protection duquel nous
avions dormi, la Croix de Fer, redouté par les cyclistes, le Télégraphe,
séparé du terrible Galibier par la courte descente de Valloire, et enfin
le Lautaret, qui ouvre la route vers la ville historique de Briançon.
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Le Glandon |
La Croix de Fer |
Guzzy au Galibier |
Géné au Galibier |
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Briançon est une ville très pittoresque.
La vieille ville n'est accessible qu'à pied tant les rues sont étroites
et pentues. Dans la partie haute, on accède au Fort du Château qui se
visite. Au sud de Briançon, on peut pousser jusqu'au remarquable site de
Château Queyras. C'est un village resserré autour d'une forteresse
construite sur un verrou glaciaire, qui donne l'impression que la vallée
se termine là. De Château Queyras, on remonte sur le Briançonnais par le
col d'Izoard, qui traverse des reliefs ruiniformes et arides très
surprenants. Il faut s'arrêter pour observer et écouter les marmottes,
nombreuses dans la partie basse de l'Izoard.
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Le massif des Ecrins vu du Fort de Briançon |
Paysage du Briançonnais |
Dans le Col d'Izoard |
Le relief ruiniforme du Queyras |
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Encore et toujours des cols au menu de cette journée de remontée vers le
nord des Alpes. Un touriste nous avait mis en garde sur le risque de
gasoil dans la montée du Mont-Cenis et de fait, comme c'est une route
très fréquentée par les poids lourds et la seule pour rejoindre la
Vanoise, il y a effectivement beaucoup de trafic et de "belles" trace de
gasoil. Trop civilisée pour nous cette route ! En revanche, celle qui
monte sur Val d'Isère par le col de l'Iseran est déja nettement plus
intéressante. C'est une belle départementale viroleuse et roulante sur
laquelle notre groupe s'était un peu dispersé. Faut dire qu'en montée de
col, on peut rester "tanké" derrière une voiture suffisamment longtemps
pour ne plus pouvoir recoller à ceux qui sont devant. Là, c'était pire
parce que le gros de la troupe s'était arrêté dans les derniers lacets
de L'Iseran pour attendre un copain qui en fait... était devant. En
attendant, nous nous étions engagés dans une espèce de chemin pour
atteindre un lac et pour en sortir, j'avais voulu faire le mariole en
coupant à travers un pierrier pour finalement me retrouver comme un c...
à mis chemin, en équilibre, ne pouvant ni reculer, ni avancer et ça sous
le regard goguenard de mes potes. Honte suprême, Yves avec son Sprint
ST, aussi fou que moi, avait réussi à passer, lui ! ;-) On
retrouvera finalement notre ami Jean et son 1100 RS un peu plus loin
mais il avait eu le temps de trouver une ferme-auberge à Val D'isère. Un
truc de fou avec des quantités de fromage fondu de l'ordre du kilo par
personne ! La Ferme-Auberge de l'Adroit mais prévoir la sieste après, par exemple
sur les bords du lac du Chevril, à Tignes.
A Bourg-Saint-Maurice, on quitte la vallée de l'Isère pour attaquer une
petite départementale étroite qui longe un torrent qui descend en direct
des grands glaciers du Mont-Blanc. La route se fait un peu plus large à
partir de Beaufort. Nous la suivrons jusqu'à La Clusaz, notre étape,
avec un arrêt au Col des Aravis depuis lequel on a un panorama
fantastique sur les Alpes. J'ai de nombreux souvenirs personnels aux
Aravis. Souvenirs de cycliste quand je descendais de Paris pour
participer au Brevet Randonneur des Alpes et souvenirs de coureur de
fonds quand j'arsouillais avec les cyclistes dans la montée des Aravis
ou celle de la Forclaz, au-dessus du lac d'Annecy. Faut dire qu'un bon
coureur à pied, ça rivalise sans problème en montée de col avec un
cycliste moyen. Mais ça casse le moral des cyclistes ;-) En tous
cas, à moto, c'est un autre plaisir encore.
Le retour vers nos pénates se fera en deux jours sous une pluie
battante, histoire de nous faire apprécier une région parisienne, qui
nous accueillera sous le soleil, elle ! |
Col de l'Iseran |
La descente vers Val d'Isère |
Sur une grand-mère |
Notre chalet à La Clusaz |
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