OISE - AISNE

HAUTS-DE-FRANCE

Ma gazelle full baroudeur
 

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Forêt de Compiègne, Pierrefonds, vallée de l'Automne, Villers-Cotterêts, vallée de l'Ourcq

Bis repetita placent, à traduire par "il est toujours plaisant d'inaugurer sa nouvelle moto". Mais cette fois-ci, il ne s'agissait plus de celle de mon ami Jean (voir balade de l'Orne) mais de celles de Japy (GS) et de la mienne (GSA).
Jean nous avait concocté un itinéraire que je publie ci-dessous, dans une région à cheval sur l'Oise et l'Aisne et qui allait nous entraîner sur des petites routes bien plaisantes. Comme quoi, à quelques tours de roue de Paris, on peut se faire plaisir. J'ai même déjà trouvé du charme à la Beauce, c'est dire...
A ceci près que cette partie de l'Oise et de l'Aisne offrent des paysages très verdoyants dans lesquels on progresse en suivant les vallées rafraîchissantes et bucoliques de l'Automne et de l'Ourcq, sans compter la belle forêt de Compiègne et les traversées de villages typiques en pierre de taille calcaire.
Nous nous étions retrouvés à Compiègne pour le premier petit café de la balade. Il y avait Japy avec son nouveau joujou, une GS grise, Jean avec sa GSA toute aussi grise, Ykli et Marina sur leur 1200 RT rouge et Ixji, comme son pseudo l'indique... avec un 650 VStrom ; petite bande à laquelle allait se joindre en début d'après midi Not's en FJR. Il nous fallait bien deux japonaises pour ne pas faire club BM  ;-)
Cette balade gentiment menée à un train de sénateur en retraite, à défaut d'être échevelée, était exactement ce qui convenait à un apprenti GSiste comme moi, voulant surtout roder le bonhomme plutôt que la moto. Pour ne rester que sur le terrain des sensations, disons d'abord que le fait d'être haut perché donne un sentiment agréable de dominer la route tandis que l'imposant réservoir et la bulle "hyper-dimensionnée" induisent une impression de sécurité. Sécurité d'ailleurs techniquement au rendez-vous avec l'ABS et le nouveau système ASC antipatinage tandis que l'ESA permet au gré de ses envies et de l'état de la route d'assouplir ou de durcir les amortisseurs. Mais de ce point de vue, rien de vraiment différent de la RT puisque ces dispositifs existaient déjà sur ma moto précédente.
En fait, j'ai noté trois différences sensibles : une meilleure maniabilité certainement due au guidon large, une capacité à enchaîner les petits virages serrés supérieure à celle du RT, qui se révélait quant à lui impérial dans les grandes courbes rapides - mais j'imagine que le 12 GS ne doit pas être très loin - et enfin si j'en crois mes premières impressions limitées par mes 4000 tours maxi, une vivacité plus grande sans doute en raison d'un étagement différent de la boîte. Mais pour être "franc", RT et GS sont quand même des cousines "germaines" (oui bon, ok;-)) et on n'est finalement pas si dépaysé que ça.
Reste qu'il faut quand même bien prendre la mesure de la bête : 90 cm au garrot, 1 mètre pile poil à la culotte et une hauteur qui se traduit quand elle est béquillée, par un guidon qui vous arrive au sternum. Ca impose le respect et une certaine modestie dans les manoeuvres délicates. Sainte-Gamelle fasse que je m'en souvienne !  ;-))
En résumé, c'est avec une franche banane sous le casque que je terminais cette virée rodage.